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Messages : 27 Date d'inscription : 07/12/2016 Age : 37 Localisation : En salle des profs | Mar 17 Jan - 18:00 Un journal plié proprement sur la petite table ronde, assis à la terrasse d'un café sur la place, Miles observe la foule. Quand on y pense, c'était un spectacle particulier. Sous l'immense dôme de la section résidentielle, dont les parois filtraient les radiations solaires, on pouvait voir un ersatz de vie terrienne, sous un ciel qui n'était familier que pour cette génération. Et parmi la foule, marchaient sans préoccupations des personnes différentes des humains tels qu'ils étaient connus depuis l'aube de temps.
Sans préoccupations...? Presque. Portant la tasse de thé à ses lèvres, Miles observait du coin de l'oeil une scène plutôt banale à Shadow's City : dans le bar d'en face, une personne venait d'être mise à la porte, accusée de causer des problèmes. La victime s'en défendait, clamant son innocence, et que la seule raison de son bannissement de l'établissement était sa condition de mutant... Un couple l'accusait d'avoir essayé de tuer la demoiselle - après avoir écouté un peu plus longtemps, il s'agissait d'une affaire de café bouillant renversé "grâce à un pouvoir". Le mutant avait beau crier son innocence, il était d'emblée déclaré coupable. L'homme du couple le bouscula, il tomba à terre. Il poussa un cri strident, un cri impossible pour un humain. Plusieurs personnes proches de la scène durent se boucher les oreilles. L'utilisation d'une mutation sonnait souvent le début des ennuis...
Miles reposa sa tasse, prêt à se lever. En face, plusieurs personnes s'était liguées et semblaient prêtes à attaquer le mutant, qui lui, paniqué, préparait un autre cri, probablement plus puissant encore. Mais, le professeur n'eut pas le temps d'agir... Un agent de police qui était proche arriva et infligea un coup d'électrochoc au mutant, le mettant KO sur le coup.
La vie reprit lentement son cours, avec une dizaine de personnes un peu secouées, dont la haine des maudits n'était que plus grande encore... Miles reprit sa tasse, et tourna une page. Le gros titre : "Faut-il laisser les maudits traîner dans le Centre-Ville?" |
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Messages : 68 Date d'inscription : 31/08/2016 | Alistair V. TurnerThe Two-Doctors Mer 18 Jan - 22:12 Les gens ne avent plus se tenir. L'ont ils toujours su? Peut être pas. Au fur et à mesure que les pas du scientifique le guident à travers une rue menant à la place, Alistair se rend compte que la bonne conduite a laissé place à l'égoïsme. Les gens seraient prêts à se marcher dessus si cela leur permettait d'aller plus vite. Alistair soupire lorsqu'un homme le bouscule par l'épaule. Le masque aidant, l'individu ne demande pas son reste.
Remettant son chapeau en place et dépoussiérant son épaule, Alistair fut soulagé d'enfin atteindre la place. Lieu habituel où il aimait prendre une collation en toute tranquillité. Se dirigeant vers un café peu peuplé, toute l'attention de Turner se tourna vers une scène se déroulant sur le trottoir d'en face. Des accusations pleuvent, traitant l'homme par terre de mutant, de maudit. Alistair a cessé tout mouvement. Étudiant cette scène des plus grotesques.
Puis un son strident, venant vriller les tympans des personnes autour. L'homme est un mutant mais pas télékinétique comme les autres vociféraient. La scène allait s'aggraver mais heureusement, un membre des forces de l'ordre intervint. Arrêtant l'abomination avant qu'elle ne cause plus de tort.
Le scientifique soupire, soulagé que tout cela se finisse comme il se doit. Retournant à son café, il chercha une place quelques instants. Puis son regard vint se poser sur un homme. Habillé de manière très élégante. Adoptant un comportement des plus distingués dans ce zoo humain. Ne voyant guère d'autres tables libres, il s'approcha, souriant courtoisement.
-Et bien que de remue ménage, dit il en direction de l'homme au journal. Cette place est elle libre? |
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Messages : 27 Date d'inscription : 07/12/2016 Age : 37 Localisation : En salle des profs | Ven 20 Jan - 22:27 A l'approche de l'homme, Miles acquiesca tout naturellement. -Bien sûr, je vous en prie. Il ne releva la tête qu'ensuite pour saluer son interlocuteur et fut heureux d'avoir accepté avant que sa voix ne puisse être teintée de la surprise de voir son visage. Au premier abord, évidemment, il crut qu'il s'agissait d'un mutant, puisqu'ils sont par habitude ceux qui sortent de l'ordinaire. Mais son oeil droit montrait le contraire, et cela classait l'homme dans une catégorie pour laquelle il ne pouvait que pencher en faveur : les victimes. -Oui, un bien regrettable incident. Il ne faut pas s'étonner d'avoir de gros titre pareils avec de telles scènes dans les rues. Notre système judiciaire n'a pas encore été éprouvé devant tout ça... Il désigna le titre de l'article en pivotant le journal, pour qu'il soit face à Alistair. -Oh, mon nom est Miles. Miles Edgeworth. Je suis professeur de langues. Il se déganta et tendit la main vers Alistair. |
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Messages : 68 Date d'inscription : 31/08/2016 | Alistair V. TurnerThe Two-Doctors Sam 21 Jan - 15:16 Alistair s'assit donc en face de l'élégant homme. Laissant un sourire courtois s'afficher sur son visage. Visage qu'il savait surprenant, et ça n'échappa à son camarade de table. Mais Vlad avait l'habitude. Ca ne le gênait pas. Il avait pris l'habitude au fil des années. Il laissa l'homme parler, hochant quelques fois la tête. Tout ce qui a été dit est vrai dans un sens. Les mutants sont contraints par des lois servant à les cataloguer mais peu sont faites pour punir l'utilisation de leurs pouvoirs. Puis l'homme se présenta sous le nom de Miles Edgeworth. Alistair lui prit la main, lui serrant formellement.
-Alistair, Docteur Alistair Vlad Turner. Vous avez raison, il faudrait plus de régulation quand aux habilités de ces individus.
Il regarda le titre de l'article, répondant non mentalement. S'ils ne sont pas capable de se contrôler comme l'homme de tout à l'heure. Il releva les yeux vers l'homme, essayant de le catégoriser. Bien habillé, bon langage. Enfin quelqu'un de visiblement bien éduqué pour tenir une conversation saine et intelligente.
Alistair interpela le serveur, lui demandant un café et un dessert, histoire de garder un taux de sucre adéquat. Il replaça son regard sur son interlocuteur, lui affichant un sourire formel, reprenant la discussion.
-Si seulement le bon sens était quelque chose qu'ils possédaient. Cela éviterait des incidents qui n'aurait jamais eu lieu |
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Messages : 27 Date d'inscription : 07/12/2016 Age : 37 Localisation : En salle des profs | Mer 8 Fév - 18:57 -Alistair, Docteur Alistair Vlad Turner. Vous avez raison, il faudrait plus de régulation quant aux habilités de ces individus.
De la régulation... Le problème est bien plus profond, puisqu'il s'agit de réguler uniquement des personnes avec un code génétique différent. Aucune loi n'est capable de ratifier une chose pareille... Alistair demanda un café, et un dessert, avant de reprendre la discussion.
-Si seulement le bon sens était quelque chose qu'ils possédaient. Cela éviterait des incidents qui n'aurait jamais eu lieu
-Le bon sens, ça s'apprend... Normalement. D'ailleurs, c'est à la fameuse Académie des Maudits, que je suis professeur. Gageons que certains sont encore sauvables. Après, il reste le problème de ceux qui refusent d'entendre raison... Qu'est ce que vous en pensez...?
Miles prit une gorgée dans sa tasse de thé. Une habitude solide. Ce "problème" des mutants décadents ne semblait pas l'alarmer outre mesure. Peut-être avait -il confiance en la régulation actuelle, après tout.
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Messages : 68 Date d'inscription : 31/08/2016 | Alistair V. TurnerThe Two-Doctors Mer 8 Fév - 22:22 En écoutant les dires de l'homme, Alistair le regarda d'un air curieux et intéressé. L'école des maudits? Voilà quelque chose d'intéressant. Peut être qu'avoir une connaissance là bas aiderai grandement le scientifique, incapable de s'y rendre. Alors attendant son café et son dessert, il hocha la tête, réfléchissant à une réponse quant à la question du gentilhomme.
-Oh et bien je pense qu'un peu de redressement ne leur ferai pas de mal. Et s'ils persistent c'est qu'ils cherchent vraiment à attirer les foudres des hauts placés. Il ne faut pas s'étonner lorsque la police fait usage de la force.
Sa commande arriva, alors il ne se fit pas prier pour payer et commencer à déguster le tout. L'homme en face de lui avait utilisé le terme "Maudits". Par habitude? Pour un professeur, c'est troublant. Alors Alistair sourit courtoisement, mâchant lentement sa collation. Pensif.
-S'ils n'essayent pas de comprendre qu'il ne faut pas abuser de leurs... habilités, ils ne seront pas à l'abri des représailles. |
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Messages : 27 Date d'inscription : 07/12/2016 Age : 37 Localisation : En salle des profs | Jeu 9 Fév - 14:06 -Oh et bien je pense qu'un peu de redressement ne leur ferai pas de mal. Et s'ils persistent c'est qu'ils cherchent vraiment à attirer les foudres des hauts placés. Il ne faut pas s'étonner lorsque la police fait usage de la force.
Miles hoche la tête, sans un mot, calmement. Il jauge la réponse de son interlocuteur. Quand le gouvernement même autorise, et même popularise, un terme dégradant comme celui de "maudit", qu'on le trouve dans les titres des journaux, et même dans le nom de bâtiments gouvernementaux officiels, comme le LRCPM, alors il n'est pas rare qu'un citoyen lambda l'utilise. En fait, les seuls à refuser de l'utiliser sont les partisans extrémistes en faveur des mutants... C'est-à-dire, souvent, les anti-humains.
-Pourtant, c'est un coup à décrédibiliser la police, voire à élever les victimes au rang de martyrs. Je doute que ce soit une solution viable, à court comme à long terme.
Il prit encore une gorgée de thé. Malgré son calme, il émettait quelque chose qui semblait repousser l'idée même de stigmatiser toute une partie de la population. Une force tranquille, qui paraissait très bien vivre ce mélange d'espèces, ou en tout cas, avoir trouvé un moyen de l'accepter.
-S'ils n'essayent pas de comprendre qu'il ne faut pas abuser de leurs... habilités, ils ne seront pas à l'abri des représailles.
-Les représailles ne peuvent pas venir du citoyen moyen. Où va-t-on si chacun se fait justice à soi-même...? Regardez la scène que cela vient de causer. D'ailleurs, la police a à la fois mieux à faire que de gérer ces problèmes, et se trouve dans l'incapacité de les régler... Si le gouvernement a pu créer un "Laboratoire", il n'existe pas de centre de détention prévu à cet effet. Un centre de prévention, alors, semble être la meilleure solution, non...? Comme l'Académie.
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Messages : 586 Date d'inscription : 29/08/2016 Age : 34 Localisation : A traîner en ville | Dim 2 Avr - 13:55 |
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Messages : 53 Date d'inscription : 24/12/2016 | Dim 3 Sep - 17:42 Je déplace le sujet dans les archives, si vous souhaitez le reprendre, envoyez moi un mp |
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