Il paraîtrait que la nouvelle prof de "tolérance" aie des tendances cannibales... - Lamavoyeur
On dit que la première du classement de l'Académie n'a pas eu un seul ami pendant tout son cursus... - Lamavoyeur
Eh les gars ! J'ai entendu dire que Ritsu aurait dit à Zack que Kelya aurait des vues sur Skye mais qu'elle aime trop le fouet de Alistair pour oser déclarer sa flamme à l'élue de son c*l - Anonymousse
Plop? Apparemment les disputes de couple se font de plus en plus fréquentes dans le placard de Caym et Adriel...
« Suite à l'attentat perpétré sur la personne de Charles Emmett, le délégué de la commission nationale de Recherche et Développement, pendant la démonstration des nouvelles technologies conçues pour amener la paix et la sécurité à Shadow City, les autorités n'ont pas encore présenté de coupable. Selon nos sources, il pourrait s'agir d'un acte terroriste pro-maudit non revendiqué. »
Dimanche soir, plein milieu du mois de novembre, liberté conditionnelle à l'académie Castlemist. Evidemment je fais partie de ces élèves qui fuient la scolarité et les murs du bahut dès que l'autorisation est donnée. Bien sûr je suis de ceux qui se rendent en ville pour mieux se délecter de la liberté acquise, si durement méritée grâce à des notes constantes au-dessus de la moyenne. Vous voyez, c'est ça le pire, avec mon problème. Je ne fous rien en cours, mes bulletins sont remplis de "peu attentif", "peut mieux faire", "devrait se concentrer davantage" et pourtant je n'ai jamais une note en dessous de la moyenne. Je devrais au moins foirer mes études, ce serait le minimum de respect à avoir pour ceux qui les ratent en faisant comme moi. Mais moi, même quand je n'écoute pas, les informations rentrent discrètement et se planquent dans un coin de mon cerveau pour ressortir sagement sur mes copies d'examens. Je ne devrais pas m'en plaindre, mais parfois c'est quand même gênant. D'abord parce qu'il y a les questions incessantes des autres élèves "comment tu fais ?", "menteur, t'avais révisé", mais aussi et surtout parce que moi, de mon côté, je me demande mine de rien comment j'ai fais. Et qu'on ne me dise pas "c'est le talent" parce que si j'étais mutant, je pense que je le saurais. J'aurais tout au moins les pupilles fendues, quoi.
Mais non, au lieu de ça je suis un gamin comme tous les autres, qui observe le monde et remarque à peine les détails, mais qui finalement se souviendra quinze jours après de la couleur du sweat d'un passant dans la rue parce que la fleur de lys sur le pectoral droit m'aura marqué, pour une raison des plus obscures évidemment. Ce soir, alors que la nuit tombe et que les rues sont bondées d'adultes rentrant du travail ou s'y rendant, j'observe la foule sans avoir vraiment d'objectif. C'est que je sors de l'institut pour me sentir libre quelques heures, mais je n'ai pas pour autant des amis avec qui partager ces moments. Alors la plupart du temps, je détaille les gens et je leur invente une vie. Comme cette fille, là en bout de mon champ de vision. Vu comme elle rase les murs, elle n'a pas envie d'être repérée. Peut-être est-elle une criminelle ? Peut-être serais-je intérrogé demain pour un meurtre auquel j'aurais pu asssiter puisqu'il a eu lieu ce soir, dans la foule, tandis que personne ne se rendait compte de rien ? Je tâche de garder en mémoire chaque détail du peu de visage que je vois. Si ce n'était sa silhouette fine et élancée, je l'aurais prise pour un mec. Mais j"observe trop les gens et ce depuis trop longtemps pour me tromper. Elle s'eclipse dans une ruelle sombre.
Dans un bond agile, je descend de mon muret et m'enfonce rapidement dans la foule, glissant entre de grandes masses sombres jusqu'à découvrir la ruelle où l'inconnue a disparu. Mais alors que je pensais la retrouver là, il n'y a personne. L'espace d'un instant, je crois avoir rêvé et je doute de ce que j'ai vraiment vu. A force d'obserber les gens et de leur inventer des existences, je fini par créer des personnages de toutes pièces. Mais la silhouette reparait et disparait dans un hochement de tête, comme si elle veillait à ne pas être suivie. Elle semble ne pas m'avoir repéré, alors je m'élance à sa poursuite en longeant les murs aussi discrètement que je peux, rasant la pierre froide comme si je pouvais me fondre en elle et me stoppant toujours à plusieurs mètres de distance pour ne pas me faire repérer. Bientôt, la silhouette s'arrête, comme si elle cherchait son chemin. Un assassin qui a perdu sa route ? Peu crédible, pourtant elle reste là de longues secondes, à attendre quelque chose. Je n'esquisse plus le moindre geste, je retiens presque mon souffle pour essayer d'écouter ses pas sur le parvis. Je ne voudrais pas manquer son départ, je risquerais de la perdre pour de bon. J'attends encore un peu, mais un silence pesant s'installe et je commence à douter de nouveau. Je relève discrètement, lentement la tête de ma cachette.
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Jizara Natasat'ch
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Dim 4 Déc - 2:24
A ÊTRE TROP CURIEUX ONT RISQUE DE SE FAIRE PINCER PAR LE GRAND MECHANT LOUP...
Mutation: Vision nocturne
Bouh ! C'est toi qu'y es ! feat Isaac
Bah ! Le centre-ville me dégoûte toujours autant, après tout il y a tellement de monde ! Bon au moins la nuit est en train de tombée, ce qui donne un peu plus de discrétion. Je suis ma cible, en rasant les murs comme à ma grande habitude dans ma tenue noire, quand celle-ci tourne dans une ruelle, je la suis prudemment sans faire de bruit, me cachant dans les ténèbres, tournant quand elle tourne, mais au bout de quelques minutes je me stoppe au milieu de la ruelle. Bon sang ! Où est il passé ? Les mutants sont jamais simples a traquer, et je le savais quand j'ai accepter ce contrat mais là ! Le client aurait pus me prévenir de la mutation quand même, ça se trouve il a un 3e oeil ou un truc dans le genre. Un bruit vient percuter mes sens en alerte. Qui va là ? Non, qui a été assez con pour croire pouvoir me suivre et m'espionner sans que je m'en rende compte ? Je grimpe au niveau d'un tuyau et je me place vers l'intrus sans un bruit avant de me poster derrière lui, alors que celui-ci regarde là où je me trouvais il y a quelques secondes. Je lui chuchote alors à l'oreille :
- Salut mon mignion !
Je suis accroupie derrière lui, un sourire carnassier sur les lèvres, du genre "tu va bientôt mourir". Et j'attends de pouvoir planter mes yeux bleus glacés dans les siens pour lui montrer à qui il a affaire.
Alors que le silence s'étire, je commence à me demander ce qui a bien pu me passer par la tête pour suivre une parfaite inconnue dans la foule alors que j'aurais pu trouver bien mieux à faire. Je me demande parfois pourquoi mon cerveau me pousse à partir dans de telles aventures quand je pourrais rester sagement au pensionnat et me contenter de réviser les cours qui me posent soucis entre deux salles de classe. Et voilà que déjà je me perds à nouveau dans de multiples pensées, bien incapable de rester concentré plus de quelques instants sur mon objectif principal. Mais lorsque je relève complètement la tête hors de ma cachette pour voir ce qu'il en est de ma "cible" du jour, plus personne. Je me dis que bon débarras, je n'ai plus qu'à rentrer au bercail en silence et me mettre au calme devant un bouquin de trigo' ou un manuel terriblement ennuyeux de géographie. Seulement voilà, ma réflexion ne dure qu'une minuscule seconde et l'instant d'après, dans un bond vertigineux, je me cogne la tête contre la pierre derrière moi en sursautant : le visage à quelques centimètres du mien, la femme que je suivais me prend au dépourvu en murmurant d'une voix presque horrifiante à mon oreille. Comment est-elle arrivée derrière moi sans que je m'en rende compte ? Comment a-t-elle su que je la suivais ? Et bon sang, que faisait-elle dans cette ruelle si elle n'est pas une criminelle dangereuse qui sans que je le sache, met ma vie en danger par le simple fait de m'avoir repéré ?
J'en viens à espérer qu'il ne s'agit que d'une mandiante qui voulait fouiller discrètement les poubelles pour se nourrir, mais son regard glacial et son sourire de prédateur ne me confortent malheureusement pas dans cette hypothèse. Je reconnais et j'assume le fait de n'avoir jamais été le plus vaillant des étudiants. Je pense même n'avoir jamais été un garçon courageux, ni dans les jeux d'enfants, ni même dans les moments difficiles qui ont fait partie de ma vie avant mon arrivée à l'académie. Alors, là devant ce visage de marbre, je me demande si j'ai une chance de lui échapper dans le cas où mes jambes accepteraient de me porter loin d'elle. Je ne trouve même pas les mots pour lui répondre alors que je devrais simplement lui dire "je n'ai rien vu, laissez-moi tranquille" ou quelque chose du même genre qui pourrait peut-être la pousser à me mépriser assez pour me aisser la vie sauve. Non, au lieu de ça je reste silencieux, à fixer de mes orbes émeraude, ses iris claires aux reflets fantômatiques. Suis-je en train de vivre mon dernier jour d'existence ? Que pensera ma mère lorsqu'elle apprendra que son dernier enfant a perdu la vie dans cette école qu'elle a payé de son sang et de sa sueur ? Se résignera-t-elle à ne plus jamais sourire ? Sera-t-elle en colère contre ce garçon qu'elle aura tant essayé de préserver, et qui finalement sera mort par stupidité en ayant oublié de fuir les ruelles sombres ? Interdit et silencieux, je fixe ces yeux angoissants sans esquisser le moindre mouvement, comme un chat tétanisé par les phares d'une voiture.
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Jizara Natasat'ch
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Mer 22 Fév - 5:35
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Je ricane lentement avant de me reculer. Il a l'air d'une biche prise entre deux feu. Ouais bon l'image est chelou mais bon. C'est sûrement un étudiant et il a vraiment pas l'air de pouvoir faire quoi que ce soit pour se défendre. Je pose mes mains sur mes hanches pour le regarder de haut en bas avant de finalement lui tendre la main pour l'aider à se relever.
- Allez ! Debout. C'est un peu moins sûr par ici.
En fait c'est pas l'endroit qui est vraiment dangereux, mais le mec que je suivais. Et ça me ferais chier qu'un gamin perde la vie par ici, de plus je supporte pas que l'on dégrade l'image des mutants encore plus qu'elle ne l'ai déjà. Je regarde autour de moi avant que mon regard ne revienne vers le garçon.
- Au fait c'est quoi ton nom ?
Il est peut être de l'académie ? si c'est le cas je préfère le raccompagner par simple sécurité.
- Ca ne gêne pas si je te raccompagne chez toi, a l'académie non ?
De toute façon il a pas trop le choix. Et puis mon regard glacial devrait réussir à le convaincre non ?
D'abord il y a la trouille inévitable qu'on ressent face à un ennemi, lorsqu'on est pris au piège et qu'on sait sa vie en danger. Et puis il y a la résignation, celle qui nous prend lorsqu'on comprend que c'est nos dernières minutes de vie. Ma résignation vient vite. J'ai vu mourir mes cadets, je savais depuis longtemps que ce jour arriverait. Pourtant, rien. La fille s'écarte et après que ses pupilles fendues m'aient observé de long en large, elle tend sa main dans un sourire sardonique. Je la fixe, interdit et silencieux, et sa voix me surprend lorsqu'elle m'invite à me relever. Alors je ne mourrais pas aujourd'hui ? Etrange idée que celle de se dire "j'ai encore du temps" alors qu'une seconde avant on était prêt à mourir. Serais-je dépressif ? Il ne me semble pourtant pas.
- Au fait, c'est quoi ton nom ?
J'hésite encore à parler, c'est comme si ma voix refusait à sortir, encore bloquée par la peur. Et puis j'attrape gauchement sa main et je me relève avec hésitation, m'appuyant sur mon genou de ma main libre et tirant sur la sienne pour m'aider.
- Euh ... Zack. C'est Zack. Ou Isaac, ça dépend ...
Quelle courge, j'vous jure !
- Ca ne gêne pas si je te raccompagne chez toi, a l'académie non ?
Hein !? Mais comment elle sait que j'suis étudiant là-bas !? Elle m'a suivi ? Elle m'a observé ? Je suis la cible de ses pulsions morbides !? Ok Zack, du calme. Dehors je reste impassible, mais il est vrai que je me bats pour ne pas paniquer. De toute façon si vraiment elle avait voulu me tuer, elle l'aurait déjà fait, non ?
- Euh ouais, c'est là-bas ...
A moins bien sûr qu'elle veuille me connaître pour me faire davantage souffrir quand l'heure sera venue ...
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Jizara Natasat'ch
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Dim 19 Mar - 19:12
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Bon il est assez maladroit mais qui ne le serait pas dans ce genre de situation ? Enfin à part ceux qui ne savent pas vraiment se battre. Les gens sont divisés entre plusieurs catégories : ceux qui se font bouffer, ceux qui bouffent les autres et ceux qui s'arrangent pour pas se faire bouffer sans bouffer pour autant ceux qui se font bouffer. J'espère faire partie de la dernière. Je lui veux pas de problème mais c'est tellement drôle de voir les autres trembler juste par un effet de surprise. - Euh ... Zack. C'est Zack. Ou Isaac, ça dépend ...
Sympa comme prénom, vraiment sympa. Il a l'air de vraiment avoir peur. Non pas peur. Je suis pas vraiment douée pour analyser les gens.
- C'est sympa comme prénom. Moi c'est Jizara, mais tu peux m'appeler Jiz'.
Attends... Je fais quoi là ?! Depuis quand je suis "sympa" ? ça doit être sûrement ça tête, ça attire la sympathie. Bon allez reprends toi Jiz' ! Je commence à avancer lentement en vérifiant qu'il me suit. L'ambiance est tendue.
- Tu as quel âge d'ailleurs ?
Pourquoi ? POURQUOI je suis si "gentille" ? Je ne comprends pas, ça me ressemble pas. Je connais le chemin vers l'académie, j'étudie là bas après tout, enfin je suis censée "étudier".
La fille me lance un regard presque amical, tout du moins qui ne devrait pas susciter la peur chez autrui même si je suis encore peu certain de ses intentions.
- C'est sympa comme prénom. Moi c'est Jizara, mais tu peux m'appeler Jiz'.
Jiz' comme cheers ? Ok, mes blagues demeurent mon seul secret et je suis conscient de n'avoir aucun intérêt à les faire partager aux autres. Mais avouez que ça aurait pu être drôle si le monde entier n'était peuplé que de gens comme moi, non ? Probablement pas ... Je m'apprête à lui dire que je peux rentrer seul, que je connais le chemin, mais elle se met déjà en route et dès lors je n'ose plus l'interrompre, de peur de m'attirer une quelconque animosité de sa part.
- Tu as quel âge d'ailleurs ?
Je me dépêche de la rattraper et je me porte à son côté tout en fixant le sol, plus impressionné que jamais. C'est que je me suis rarement fait raccompagner, et encore moins par une parfaite inconnue qui connait déjà mon adresse ... Moi trouillard ? Je ne vois absolument pas ce qui pourrait faire croire une chose pareille.
- Dix-sept ans. ... Et toi ?
Ben oui, le fameux "et toi ?" qui est d'une immense utilité quand on ne sait plus quoi demander à son interlocuteur. Bon dans notre cas il risque de ressortir à chacune de mes réponses, m'enfin c'est mieux que de rester silencieux ou de se faire tuer, non ?
Messages : 177 Date d'inscription : 30/08/2016 Age : 31 Localisation : En train de te suivre
Jizara Natasat'ch
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Sam 29 Avr - 17:14
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Il finit par me suivre. Je suppose qu'il pensait ne pas avoir le choix. Ce qui est faux, il aurait pu dire non, après tout si il refuse mon aide, son sort ne m'intéressera plus. Mais bon, il semblerait que mon subconscient conscient en ai décidé autrement. Du coup je m'intéresse au sort d'un gamin qui fourre trop son nez dans les affaires des autres. Mais bon, c'est comme ça, je ne peux plus faire marche arrière. - Dix-sept ans. ... Et toi ?
Bon ok, pas si gamin que ça mais il reste plus jeune que moi.
- J'en ai 23.
Je jette des regards qui semblerait nerveux pour toute personnes ne s'y connaissant pas en comportements humains. Mais en vérité, je suis simplement prudente, car les ruelles sombres ne sont pas réputées pour être dénouées de danger.
- N'ai crainte. Je vais pas te tuer... enfin pas ce soir en tout cas.
A la petite fin qui ajoute un effet flippant, c'est ma passion. Mais j'affiche un air détendue et rieur, j'espère qu'il aura compris que je plaisante, ben oui, il n'y a pas de contrat sur sa tête à ce que je sache ? (Mercenaire Jiza bonjouuuuur) Alors qu'un silence tendu planait, je décide de reprendre la parole.
- Pourquoi tu m'as suivi ?
Je suis tout à fait sérieuse quand je lui pose cette question, c'est tout a fait inconscient de suivre une meuf chelou, comme moi par exemple. Si j'avais été de mauvaise humeur, ma dague aurait pu lui rendre visite, ce qui m'aurai mise dans de beaux draps. Tient... mon esprit parano se réveil. Je crois percevoir du bruit, alors instinctivement, ma main droite se rapproche de l'endroit où je planque ma dague, par mesure de précaution voyez-vous.
Ah vingt-trois, tant que ça ? Pas qu'elle soit vieille, bien sûr. Mais je la voyais un peu plus jeune, sous sa capuche et avec ses attitudes prédatrices. J'avoue psychoter un peu rien qu'en la regardant agir comme si elle guettait de quelconques témoins. Est-ce qu'elle à ma sécurité, ou est-ce qu'au contraire elle attend le moment propice, lorsque personne ne sera susceptible de la voir à l'oeuvre, pour me tuer ?
- N'ai crainte. Je vais pas te tuer... enfin pas ce soir en tout cas.
Dooonc, c'est là que je dois paniquer, non ? Je demeure silencieux, de peur que le soir en question n'arrive plus vite que prévu. D'un autre côté, ne suis-je pas stupide de rester à ses côtés alors qu'elle m'annonce crûment qu'un jour sera mon dernier ?
- Pourquoi tu m'as suivi ?
Je hausse les épaules comme si je n'en n'avais aucune idée. En fait, c'est totalement ça.
- J'aime observer les gens, et toi t'avais l'air de ne pas vouloir être vue. Alors je sais pas, j'ai été cu/
Je me stoppe net alors qu'elle montre des signes de nervosité croissante. Je n'esquisse plus le moindre mouvement, dans l'attente d'un signal de sa part. Le moment de courir ou celui de se cacher peu importe, tant qu'elle ne me laisse pas planté là au milieu de meurtriers sanguinaires ... C'est que même si elle en a totalement l'allure, je dois avouer que même après seulement quelques minutes, je préfère de loin sa compagnie à ma solitude habituelle ...